Ce moment suspendu où les cartes m’ont ramenée à un être, sans que je m’y attende Je ne cherchais pas de objection. Pas indiscutablement. Ce jour-là, j’étais fatiguée. Pas physiquement – quoique –, mais usée de l’intérieur. Trop de décisions, immensément de supputations, beaucoup d'individus qui attendent des attributs de un être. J’avais ce type de empoisonnement qui ne se exprimé pas, parce qu’elle a l’air invisible. Je fonctionnais encore. Je souriais. Mais au fond, c’était vide. Je me suis retrouvée seule dans la cuisine, la clarté de l’après-midi dessinait des formes sur le carrelage. J’ai allumé mon ordinateur un doigt machinalement, sans but. Et je me trouve tombée, sans véritablement amasser, sur un site qui proposait un tirage de voyance gratuite. Je ne l’ai pas pris au important juste. Et pourtant… j’ai cliqué. C’était un tirage à une seule arcane. Juste une. À allonger en silence. Je me suis concentrée, presque surprise de voir une interrogation rejoindre d’elle-même : “Qu’est-ce que j’ai cessé d’écouter ? ” La arcane est parvenue. Une effigie pratique, régulée. Et une expression : familier. Pas une éclaircissement. Mais ce mot m’a touchée de rempli fouet. Intuition. Celle que j’avais laissée à part sur vivement longtemps. Celle que j’avais appris à taire pour se maintenir serieuse, pour vivre droit, pour reproduire ce qu’il “fallait faire”. Je suis restée là, stable, à relire le court texte sous l’image. C’était écrit sans emphase. Pas d'engagement, pas de discours. Juste un rappel. Un murmure : “Vous savez déjà. Mais ils ont oublié que vous savez. ” Et j’ai senti quelque chose se rouvrir. Rien de spectaculaire. Juste une fissure dans ce silence intérieur qui me pesait autant. Une couleur est montée, comme un flot qu’on avait bloqué à l'infini longtemps. Et j’ai compris que ce tirage, tandis que gratuit, m’avait ramenée à un endroit que j’avais déserté : celui où je me fais référence.

Redonner une place au symbolique dans ma vie de tous les jours Depuis ce journée, je ne tire pas les cartes comme par exemple on consulte un cartomancie. Je ne cherche pas à “savoir”. c'est pas mon envie. Ce que j’ai redécouvert avec le tirage de voyance gratuite, cela vient une possibilité d’écouter en empruntant une autre voie. De m’asseoir avec mes émois, avec mes préoccupations, sans avoir à trouver un contact immédiate. Les cartes me traitent parce qu’elles ne traitent pas tels que mes copines. Elles ne me formulent pas ce que je dois faire naître. Elles ne recherchent pas à me faire croire. Elles me tendent un reflet, croyant, vivant, parfois se déplaçant. Et dans ce réflecteur, je peux assimiler, réaliser, inventer. Il y possède des journées où la carte me semble confuse. D’autres où elle me traverse comme une flagrance. Tout dépend de mon gent intérieur. Mais je sens que voyance olivier tout tirage provient poser un sceau sur mon chemin. Un abscisse, un explication, une aspiration. Et ça suffit à m’apaiser. Ce que j’apprécie notamment, c’est que cette pratique est libre. Accessible. Elle ne demande rien d’autre que de s’arrêter un peu. Pas de réunion, pas de mise en scène. Juste un individu, mon silence, et une carte négoce avec sincérité. Le fait que ce soit gratuit décuple cette simplicité. c'est pas un engagement extérieur. C’est une incitation intérieur. Je me rends compte que j’ai inséré ces petits épisodes dans ma journée, de la même façon qu'un fil sobre. parfois au retour, parfois quand je sens que je me perds. Le tirage s'affiche une variable d’écoute. Et dans cette écoute, je me rencontre. Peut-être qu’on sous-estime la capacité des déplacements faciles. Peut-être qu’on a oublié que la voyance, au fond, n’est pas là pour nous stocker de notre corps, mais pour nous y ramener. même si elle est surtout nécessaire pratiquée, quand elle est coulant et respectueuse, elle est bon en douceur. Et dans un milieu qui donne envie à l’efficacité, elle nous réapprend à repérer. Pour un être, le tirage de voyance gratuite n’est pas un “plus”. C’est un site que je me crée. Un aspect où je n’ai pas à exposer, à pratiquer, à faire du chemin. Un point où je peux tout de suite pouvoir être. Écouter. Et se fermer, doucement, poésie ce qui me tient vivante.